KeePassx, un gestionnaire de mots de passe

Une des contrainte rébarbative de la navigation sur internet, c’est tous ces mots de passe que l’on doit enregistrer. Si possibles forts, longs, avec des chiffres, des lettres minuscules, des lettres majuscules et des symboles. Et avec les années on en stocke énormément si on prends la précaution de ne pas mettre le même mot de passe partout ! (j’en connais qui continue à faire cela, malgré tous les avertissements). Un logiciel qui permet de stocker tous ces mots de passe, ainsi que d’autre codes secrets sensibles et multi plateforme est bien utile. J’ai découvert KeePassX et je ne m’en passe plus. Il propose aussi un générateur de mot de passe costauds si on a du mal a en trouver… Quoique parfois il vaut mieux trouver une phrase longue dont on se souvient. KeePassX est :

  • indépendant de l’OS et du bureau (existe sous la Pomme, la Fenêtre et Androïde)
  • base de donnée transportable sur clé USB
  • sécurité par mot de passe et/ou fichier clé et/ou domaine windows (pour le dernier c’est moins vital)
  • Possibilité de joindre des fichiers, par exemple une image d’un barcode ou une étiquette ou un PDF avec votre carte d’identité… attention de ne pas trop charger quand même

Des guides bien fournis ici : Guide d’utilisation de KeePassX et aussi ce très bon wiki de Debian-Facile KeePassX . Personnellement je ne m’en passe plus. Très facile d’usage, on créer une base de données protéger par un mot de passe que l’on peut sauvegarder facilement sur une clé USB (ou où vous voulez, cela dépend de votre degré de paranoïa). Du coup, j’arrête de systématiquement noter des interminables mots de passe sur des papiers ou de les garder enregistrés dans mon navigateur. Et pour changer de mot de passe quand on est en manque d’inspiration (de temps à autre ça vaut le coup), ce n’est plus douloureux…  

Les cahiers du débutant Debian, une ressource à connaître

Une superbe initiative pour aider les débutants à l’installation et la prise en main d’un système Debian Stable « Jessie », avec plein de tutoriels, pour les nuls comme pour ceux qui veulent aller plus loin, les cahiers du débutant Debian sont à consommer sans modération. Vous pouvez les consulter en ligne ou les télécharger. Un très bon outil et on peut en féliciter les auteurs pour ce gros travail.

Multiboot

Une petite astuce pour installer plusieurs distributions sur un PC sans avoir trop de soucis avec le démarrage Grub ( je ne parle pas du cas d’un nouvel ordinateur avec un boot UEFI).

Post Scriptum : Depuis les nouvelles versions de grub et notamment grub2, j’ai bien peur que ça ne marche plus, avec une Debian Jessie,  j’ai du laisser le os-prober configurer le grub. Le chaînage des différents OS semble bien ce passer sans cette manipulation qui est peut-être à considérer comme désuète…

Par défaut, le chargeur de démarrage d’une distribution est configuré pour rechercher et ajouter automatiquement le noyau Linux de toutes les distributions à l’entrée de démarrage. Cette fonction ajoute des menus de démarrage impossibles à déverrouiller car elle détecte le FS racine d’autres systèmes d’exploitation de manière incorrecte. Ma manière de contourner ce défaut est d’installer une distribution qui installera le Grub de démarrage sur le MBR, donc à la racine du disque ou elle est installée (comme par défaut), mais une fois cette distribution démarrée, je lui empêche cet ajout automatique de l’entrée de démarrage avec cette commande en ouvrant un terminal :

$ sudo chmod -x /etc/grub.d/30_os-prober

ou si vous n’avez pas les permissions sudo, alors après être passé en root (avec la commande su suivie du mot de passe root)

# chmod -x /etc/grub.d/30_os-prober

Ensuite, avant d’installer les autres distributions, pensez à formater une grande partition en partition étendue avec Gparted, sachant que vous ne pouvez utiliser que 4 partitions primaires avec certains bios. Ensuite vous pourrez installer autant de distributions que vous voulez à l’intérieur de cette partition étendue. Pour les nouvelles installations, vous installerez le Grub de démarrage sur la partition racine ( / ) et faites attention à certaines étapes de l’installation pour que la distribution ne fasse pas la même erreur de chercher les entrées d’autres distributions. Une nouvelle distribution ainsi installée ne sera pas tout de suite reconnue au redémarrage après la manipulations que nous avons fait auparavant, ne vous inquiétez pas, j’explique ensuite comment nous allons éditer ces entrées.

Pour OpenSuse, quand vous atteignez l’écran Installation Settings, cliquez sur Booting(demarrage) (en vert) pour ouvrir Boot Loader Settings (paramètres du chargeur de démarrage). A la page Boot Loader Settings, cliquez sur l’onglet Boot Loader Installation. Sous l’emplacement du chargeur de démarrage, cochez « Boot from partition racine ». Décochez toutes les autres options. Cliquez sur Boot Loader Options à la page Boot Loader Setting pour ouvrir la page Boot Loader Option. Ici, au menu Boot, décochez « Write generic Boot order to MBR ». Laissez les autres options à leurs valeurs par défaut. Cliquez sur OK pour appliquer les modifications.

Pour Mageia ou Mandriva, poursuivez l’installation jusqu’à l’étape Summary (résumé). Cliquez sur le bouton Configure présent après le texte « Bootloader – grubgraphic on /dev/sda ». Page Main Options, ici, définissez le dispositif de démarrage en tant que périphérique racine (la partition montée en tant que » / »).  Cliquez sur Next(suivant), supprimez toute entrée liée à d’autres distributions Linux.  Vous pouvez procéder au reste de l’installation.

Pour ArchLinux, vous pouvez installer le grub de démarrage sur la partition racine avec la commande :

# grub-install /dev/sdax

ou sdax correspond à la partition / de l’installation…

Bref, à chaque fois qu’une nouvelle distribution est installée ou quand elles sont toutes installées, on passe à l’étape d’éditer les entrées de démarrage.  Une fois démarré sur la première distribution qui démarre sur le MBR, on ajoute les entrées de chargeur de chaînes aux systèmes d’exploitation installés en ouvrant le fichier /etc/grub.d/40_custom avec la commande :

$ sudo gedit /etc/grub.d/40_custom

ou

# gedit /etc/grub.d/40_custom

(ici j’ai utiliser gedit comme éditeur de texte, mais cela peut être nano ou leafpad)

Exemple d’édition de ce fichier :

menuentry "openSUSE Linux Loader" {
set root=(hd0,7)
chainloder +1
}

menuentry "Mandriva Linux Loader" {
set root=(hd0,8)
chainloader +1
}

menuentry "Windows Loader" {
set root=(hd0,1)
chainloader +1
}

Ici, prenez en compte que hd0,1 correspond à sda1.  à chaque fois vous devez tomber sur la partition « / » du système d’exploitation que vous éditez. Ensuite avant de redémarrer, il vous faut mettre à jour le grub avec cette commande :

$ sudo update-grub

ou

# update-grub

Vous n’avez plus qu’à redémarrer et tester,  j’ai un PC avec 8 distributions installées avec ce système, je l’aime bien car je retrouve les grub de démarrage de chaque distribution. Cela permet d’en tester plusieurs. Ceci dit c’est lourd de maintenir autant de distributions…

Librement

Quand les fenêtres se figent

Parfois quand un processus est trop gourmand, si une fenêtre se fige, elle freeze.Il vaut mieux éviter déteindre brutalement votre ordinateur, c’est vraiment déconseillé ! Plusieurs solutions avant de tout casser :

Vous pouvez essayer la combinaison Ctl+Alt+Retour Arrière, mais ça ne marche pas toujours.

Une des solutions est de  passer en mode console en tapant Ctl+Alt+F1 (ou Ctl+Alt+F2 suivant la distribution, à n’importe quel moment vous pouvez activer une autre invitation au shell de F1 à F6 ou de F2 à F7 suivant la distribution) : une fois en console, vous pouvez chercher le processus qui est en cause avec la commande :

$ top

A ce moment il vous faut identifier le numéro ou PID du processus perturbateur, disons pour l’exemple 3253. Pour le tuer :

$ kill -15 4533

(4533 étant le PID de votre processus). Si cela ne répond toujours pas utilisez

$ kill -9 4533

Pour revenir à l’interface graphique taper Ctl+Alt+F7 (ou Ctl+Alt+F1 sur certaines distributions).

A tenter si cela ne suffit pas :

$ sudo pkill X

ou

$ sudo pkill -9 X

Si vous êtes sur Ubuntu et que les précédentes lignes n’ont pas résolu votre problème, essayer : les touches magiques.

Si vous êtes sur Mageia (ou Mandriva j’imagine que c’est les mêmes raccourcis) : les touches magiques.

Pour Suse il faut activer avant Magic SysRq Keys  dans les paramètres. (Rappel : Sur un clavier de PC, que vous utilisez probablement, la touche SystRq équivaut à la touche «Impr. Écran».)

Si cela ne fonctionne toujours pas, vous pouvez au moins redémarrer plus proprement à partir de la console avec la commande :

$ sudo reboot

ou  si vous n’êtes pas sudoers :

$ su
#reboot

Réduire un fichier pdf trop lourd

Une petite commande magique qui m’a bien servie quand ma fille voulait envoyer un fichier administratif en .pdf qui était trop lourd pour le déposer dans un site administratif ( pour une bourse). Et d’ailleurs j’ai trouvé cette histoire un peu Kafkaienne, ces demandes de bourses se font en ligne et les fichiers ne doivent pas être lourd, mais si tu ne sais pas bien te servir d’un ordinateur, on ne t’explique pas comment réduire ton fichier en pdf ! Voici une solution magique :

D’abord, il faut avoir installer le paquet « gs » (ghostscript) et pdftk avec cette commande en console (ou Terminal, pour Ubuntu le raccourci Ctl+Alt+T l’ouvre) :

Pour Debian et dérivées (Ubuntu, Linuxmint, etc…)

$ sudo apt-get install ghostscript pdftk

Pour  Mageia ou Mandriva (en root) :

# urpmi ghostscript pdftk

pour  Fedora (en root aussi) :

# yum install ghostscript pdftk

Pour OpenSuse (en root) :

# zypper in ghostscript pdftk

Ou bien les installer via le gestionnaire de paquets de votre distribution.

On met son fichier pdf dans son Dossier Personnel (/home/mon_nom_utilisateur) et en console toujours avec le Terminal en remplaçant mon_fichier.pdf par le nom de votre fichier :

$ gs -dBATCH -dNOPAUSE -q -sDEVICE=pdfwrite -sOutputFile=out.pdf mon_fichier.pdf

Vous pouvez aussi choisir le nom du document allégé en remplaçant out.pdf par nom_fichier.pdf mais pas avec le même nom pour éviter les conflits Je viens d’essayer sur un fichier Mappy, je suis passer de 12,1 Mo à 2,5 Mo.

Emmabuntüs 3 est sortie !

Je suis depuis quelque temps cette distribution qui fait du bruit. Cette dernière version est basée sur la version LTS (long time support) de Ubuntu 14.04, c’est à dire qu’elle sera maintenue jusqu’en 2019.

Quelques photos et captures d’écran d’une installation sur un netbook en bootant d’une clé USB Multisystem :

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J’ai choisi ici d’installer Emmabuntüs 3

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Je n’ai pas besoin de me connecter pour l’installation

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Le choix de la langue, pour ceux qui ont déjà installé une Ubuntu, ils reconnaîtront l’installeur d’Ubuntu…

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Il me propose de me connecter au réseau wifi, ici je dis oui, mais on peut tout à fait installer Emmabuntüs sans connexion et c’est même recommandé.  Une des particularités de cette distribution, d’ailleurs, c’est qu’elle propose d’installer des codecs propriétaires comme les codecs vidéos et audio ainsi que flash player après l’installation sans avoir besoin de les télécharger. Ici, j’ai de la chance que la carte wifi est automatiquement reconnue, des fois ce n’est pas le cas, même si pour la plupart des cas, on trouve une solution par la suite.

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Pour le partitionnement, je choisis toujours de créer une partition manuellement, donc rien d’automatique.

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Là, j’efface une partition avec autre essai de distribution (Fedora) et je vais installer Emmabuntüs 3 à la place à côté d’une autre Emmabuntüs 2.

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Ici la partition Swap d’échange,  généralement je lui attribue 1,5 xla quantité de mémoire vive. Attention, avant de continuer, je précise bien que je veux installer le programme de démarrage sur la partition racine (ici /dev/sda4). C’est sur l’onglet d’en bas que ce passe cette manipulation, après il sera trop tard. Si dans ce cas je choisis cela, c’est que je veux garder le grub de démarrage déjà en place.

Là on attends patiemment, allez boire un café…

Au redémarrage, je suis revenu sur la distribution qui était déjà installée (Emmabuntüs 2), puisque je n’ai pas touché au Grub de celle-ci qui est au début de la partition, de là je met à jour le Grub pour qu’il tienne compte de la nouvelle installation en ouvrant un terminal (ou console) avec cette commande :

sudo update-grub

Au redémarrage, je choisis maintenant Emmabuntüs 3

Là, comme toujours  avec Emmabuntüs, la proposition du Cairo-dock.

Ici, il me propose d’installer des codecs et logiciels propriétaires en mettant en garde tout de même…

Je ne prends que les codecs, mais on peut choisir à sa guise, Flashplayer, Teamviewer, Skype, les polices Windows …

J’enlève les langues inutiles pour finir et voilà, il y a vraiment pas grand chose d’autres à rajouter après cette installation, elle vient avec beaucoup de logiciels, vous pouvez voir la liste ici pour vous faire une idée : Liste logiciels Emmabuntüs 3

Vraiment sympa cette distribution pour des vieux PCs ou de vieux ordis, elle leur redonnera une vie de dix ans….

Créer une vidéo avec Linux

Bonjour,

On me pose souvent la question des possibilités pour créer des vidéos avec Linux.

J’avoue que j’ai plusieurs fois voulu écrire le peu de mes connaissances sur ce sujet et je n’ai pas trouver le temps, tant le sujet est vaste. D’abord pour ne pas bêtement copier-coller des articles sur le sujet, je vais simplement vous renvoyer à des liens assez complets sur le sujet. Le très bon site de LPROD qui commence à être désuet puisqu’il propose des dépôts pour la distribution 10.04 de Ubuntu, mais qui doit aider dans ses tutoriels. Une page qui donne plein de détails ici.

Maintenant, je vais surtout vous avertir des problèmes récurrents de ces logiciels. Cinelerra est le plus professionnel de ces logiciels, mais il n’est pas évident de l’installer car il créer souvent des problèmes de dépendances. Il est souhaitable d’avoir un kernel realtime ou lowlatency pour travailler la vidéo ou le son en réglant les problèmes de latences. Pour Cinelerra, les distributions qui l’intègre bien de mon expérience ( Cinelerra est inclut dans la distribution ainsi que son dépôt ) sont : DreamStudio basée sur Ubuntu ( par contre elle intègre surtout le bureau Unity, mais on peut installer gnome-fallback pour avoir un bureau plus clair ) et AVLinux basée sur Debian avec un bureau très léger LDXE aux petits oignons.
Sinon la distribution la plus accessible basée sur Ubuntu, c’est sans aucun doute UbuntuStudio. N’hésitez pas à commencer avec cette distribution…
C’est peut-être la façon la plus simple d’avoir une distribution adaptée aux exigences du montage vidéo et du montage son. Donc, il faut avoir la patience d’essayer ces distributions en live-dvd et de les installer pour en profiter pleinement. Ce n’est pas obligé, mais pour  bien configurer son système d’exploitation en réglant bien les dépendances et les configurations de mémoire virtuelle et autres, c’est du temps gagné, croyez-moi ! Après si vous ne voulez pas perdre votre installation actuelle, rien ne vous empêche de rajouter un disque dur ou de trouver un peu de place pour installer une autre distribution en dual-boot. J’en essaye plusieurs sur mes ordinateurs respectifs…

Pour le montage vidéo, j’utilise surtout OpenShot et parfois Kdenlive… Ce sont des logiciels assez complets pour ce que j’en fait.