Gestionnaire de mot de passe et cloud ?

J’avais écrit un article qui citait un outil intéressant KeePassx, un gestionnaire de mots de passe pour garder ses mots de passe et en générer de façon à avoir des mots de passe sécurisé. J’avais eu un commentaire, suite à cet article, sur des voisins proches (des forks) de cette application.

J’avoue que je me pose depuis longtemps des questions sur le niveau de sécurité en laissant un fichier crypté sur un cloud pour pouvoir le retrouver à distance. Je me suis tout de même risqué à laissé un fichier .kbdx à ouvrir avec keepassx sur une instance Nextcloud pour le retrouver avec mon portable où à l’extérieur, mais niveau sécurité je trouvais cette pratique dangereuse. Sûrement que c’est lié à un peu de la parano, puisque il ne m’est rien arrivé de douteux, mais c’est tout de même dangereux.

Puis je suis tombé par hasard sur une vidéo qui propose une solution un peu plus poussée où il s’agit de chiffrer son fichier .kbdx avec Cryptomator. D’abord cela va le protéger sur son ordinateur puisqu’il faudra dans un premier temps déverrouiller le dossier chiffré pour pouvoir atteindre le fichier qui contient les mots de passe à ouvrir ensuite avec le mot de Keepassxc (Il s’agit d’un fork communautaire de KeePassX, qui n’est plus maintenu, développé en C++ / QT). L’intérêt est que vous pouvez ensuite envoyer sur votre cloud (pour ma part c’est une instance Nextcloud) votre dossier chiffré qui lui aussi sera sécurisé de la même manière.

Je vous propose de voir ce tutoriel qui explique très bien comment s’y prendre pour mettre en place cette solution.

Merci à son auteur.

Je suis très satisfait des premiers essais avec cette solution, seul bémol, la version de Cryptomator pour Android est payante (celle pour le bureau d’ordinateur est gratuite). Ce n’était pas très cher, donc j’ai quand même fait le pas de l’acheter pour accéder de mon téléphone portable à mon dossier chiffré sur mon cloud. Surtout je me sens plus serein avec cette couche supplémentaire de sécurité.

KeePassx, un gestionnaire de mots de passe

Une des contrainte rébarbative de la navigation sur internet, c’est tous ces mots de passe que l’on doit enregistrer. Si possibles forts, longs, avec des chiffres, des lettres minuscules, des lettres majuscules et des symboles. Et avec les années on en stocke énormément si on prends la précaution de ne pas mettre le même mot de passe partout ! (j’en connais qui continue à faire cela, malgré tous les avertissements). Un logiciel qui permet de stocker tous ces mots de passe, ainsi que d’autre codes secrets sensibles et multi plateforme est bien utile. J’ai découvert KeePassX et je ne m’en passe plus. Il propose aussi un générateur de mot de passe costauds si on a du mal a en trouver… Quoique parfois il vaut mieux trouver une phrase longue dont on se souvient. KeePassX est :

  • indépendant de l’OS et du bureau (existe sous la Pomme, la Fenêtre et Androïde)
  • base de donnée transportable sur clé USB
  • sécurité par mot de passe et/ou fichier clé et/ou domaine windows (pour le dernier c’est moins vital)
  • Possibilité de joindre des fichiers, par exemple une image d’un barcode ou une étiquette ou un PDF avec votre carte d’identité… attention de ne pas trop charger quand même

Des guides bien fournis ici : Guide d’utilisation de KeePassX et aussi ce très bon wiki de Debian-Facile KeePassX . Personnellement je ne m’en passe plus. Très facile d’usage, on créer une base de données protéger par un mot de passe que l’on peut sauvegarder facilement sur une clé USB (ou où vous voulez, cela dépend de votre degré de paranoïa). Du coup, j’arrête de systématiquement noter des interminables mots de passe sur des papiers ou de les garder enregistrés dans mon navigateur. Et pour changer de mot de passe quand on est en manque d’inspiration (de temps à autre ça vaut le coup), ce n’est plus douloureux…  

La liste des outils libres de Framasoft s’agrandit !

degooglisons l'internet

Framasoft continue assiduement son projet de dégooglisation de l’internet en mettant à disposition 6 nouveaux services pour atteindre 30 nouveaux services alternatifs aux produits de google & co. Vous pouvez maintenant découvrir, tester et adopter :

  • Framalistes (ouvert le lundi 3 octobre) : cet outil qui repose sur le logiciel Sympa vous permettra de créer vos listes de diffusions, d’échanger des emails et de quitter Yahoo Groups et Google Groups !
  • Framanotes (ouvert le mardi 4 octobre) : installez les applications Turtl, connectez-les à notre serveur pour créer, conserver et chiffrer vos notes, images, fichiers, marque-pages sur des tableaux… voire les partager avec d’autres ; et ainsi quitter en groupe Evernote !
  • Framaforms (ouvert le mercredi 5 octobre) : basé sur Drupal et Webforms, il vous permettra de créer rapidement des formulaires pour votre doctorat, vos contributeurs ou votre site Web sans livrer les réponses des participants à Google Forms.
  • Framatalk (ouvert le jeudi 6 octobre) : avec Jitsi Meet installé sur nos serveurs, vous pourrez créer en deux clics une conversation audio ou vidéo, voire une conférence (si votre connexion le permet) et vous défaire peu à peu de Discord ou du Skype de Microsoft. L’affreux verbe « skaïper » deviendra enfin un mauvais souvenir.
  • Framagenda (ouvert le vendredi 7 octobre) : nous avons amélioré pour vous le code de l’application « calendar » de ownCloud/Nextcloud, afin que vos agendas, contacts, rendez-vous, et plannings puissent être affichés, devenir publics, semi-publics ou complètement privés… Fini l’espionnage par Google/Apple/Microsoft Agenda.
  • MyFrama (ouvert le lundi 10 octobre). Basé sur Shaarli, il s’agit d’un récolteur/trieur d’adresses Web (à la Del.icio.us) bidouillé pour vous afin qu’il classe automatiquement les adresses de leurs services que vous y ajouterez. Avec un seul compte, vous pourrez remettre une dose de cathédrale dans ce bazar et retrouver aisément les services que vous utilisez.

Soutenons les! Franchement, il nous font rêver ! Le plus logique encore serait de passer le pas d’héberger soi-même ces applications (celles dont a besoin), ils donnent toutes les explications pour le faire. Car n’oublions pas que leur but n’est pas de remplacer les outils google, mais de nous montrer que les alternatives libres existent et aussi de nous donner les clés pour les utilisées.

Jerry Do It

Je me suis passionné pour les Jerry après avoir rencontré la communauté Emmabuntüs et j’en ai monté quelques uns avec des ordinateurs récupérés et un peu de bidouille. J’adore le concept, d’ailleurs j’espère créer un atelier pour initier à cet revalorisation ludique de vieux ordinateurs.

Atelier JerryCan

Un atelier pour fabriquer un ordinateur avec des pièces mises au rebut, pour leur donner une seconde vie.

adoptez un jerry Pour qui ?

jeunes (à partir de 10 ans),
adultes,
bénévoles d’associations qui travaillent dans l’humanitaire ou autre.

Projet : Recherche de partenaires d’activités, institutions,
Demander autour qui peut être intéressé par cette initiative,
Démarcher auprès des ressourceries, le déchetteries, les associations, des éventuels boîtes qui rénovent leur matériels informatique.  Récupérer du matériel :

  • Jerricans
  • Cartes mères, cartes graphiques, mémoires ram, câbles, disques dur, alimentations
  • fer à souder,
  • bambous
  • fermeture éclair
  • de quoi percer le bidon (une pointeau)
  •  cutter
  •  scie à métaux
  •  chambre à air
  • et toutes autres idées créatrices, car aucun JerryCan ne se ressemble.
  • Nota, ce qui reste à acheter parfois : L’élastique, le fil à coudre, la fermeture éclair, (éventuellement un disque dur même d’occasion si ceux de récup’ sont trop fatigués)…

L’idéal c’est que cela ne coûte rien et d’offrir les réalisations à une ou des associations.
La construction se fera en trois étapes, (à suivre)

Déroulement de l’activité :
Un diaporama très explicite pour résumé les besoins, possibilités et étapes en suivant ce lien : Build a Jerrycan Computer

Quelques liens indispensables aussi :
How to make a Jerry
Jerry Do It Together

Étapes :

  1. Tester des composants informatiques, découpe et préparation du jerrycan
  2. assemblage et customisation
  3. Installation d’un système d’exploitation et des logiciels

Liens :
http://youandjerrycan.org/
http://www.adoptajerry.cc/build
http://framablog.org/2013/10/07/emmabuntus­plus­qu­une­distribution­linux/

Pourquoi ?

Un atelier Jerry permet à tous de découvrir comment fonctionne un ordinateur de manière amusante. Les participants prennent conscience qu’un
ordinateur n’est pas qu’une boite noire. On peut récupérer ces vielles pièces et redonner vie à un ordinateur destiné à la casse !
Car l’idée du Jerry est de lutter contre le gaspillage accéléré de tous ces composants informatiques qui sont une tragédie pour les pays qui récupère nos
déchets ainsi que l’impact sur le réchauffement climatique quand ceux­ci sont brûlés à très haute température.
Puis la lutte contre l’obsolescence, car on arrive à obtenir un ordinateur de bureau assez performant pour faire de la bureautique et gérer quelques médias
ou bien faire un serveur assez correct avec des pièces jetées.

J’en ai fabriqué deux, j’attends de les customiser un peu pour qu’ils soient beaux. Et j’organiserai sûrement des ateliers Jerry, soit avec des écoles ou  public pour des associations à l’avenir…

Love Jerry

Multiboot

Une petite astuce pour installer plusieurs distributions sur un PC sans avoir trop de soucis avec le démarrage Grub ( je ne parle pas du cas d’un nouvel ordinateur avec un boot UEFI).

Post Scriptum : Depuis les nouvelles versions de grub et notamment grub2, j’ai bien peur que ça ne marche plus, avec une Debian Jessie,  j’ai du laisser le os-prober configurer le grub. Le chaînage des différents OS semble bien ce passer sans cette manipulation qui est peut-être à considérer comme désuète…

Par défaut, le chargeur de démarrage d’une distribution est configuré pour rechercher et ajouter automatiquement le noyau Linux de toutes les distributions à l’entrée de démarrage. Cette fonction ajoute des menus de démarrage impossibles à déverrouiller car elle détecte le FS racine d’autres systèmes d’exploitation de manière incorrecte. Ma manière de contourner ce défaut est d’installer une distribution qui installera le Grub de démarrage sur le MBR, donc à la racine du disque ou elle est installée (comme par défaut), mais une fois cette distribution démarrée, je lui empêche cet ajout automatique de l’entrée de démarrage avec cette commande en ouvrant un terminal :

$ sudo chmod -x /etc/grub.d/30_os-prober

ou si vous n’avez pas les permissions sudo, alors après être passé en root (avec la commande su suivie du mot de passe root)

# chmod -x /etc/grub.d/30_os-prober

Ensuite, avant d’installer les autres distributions, pensez à formater une grande partition en partition étendue avec Gparted, sachant que vous ne pouvez utiliser que 4 partitions primaires avec certains bios. Ensuite vous pourrez installer autant de distributions que vous voulez à l’intérieur de cette partition étendue. Pour les nouvelles installations, vous installerez le Grub de démarrage sur la partition racine ( / ) et faites attention à certaines étapes de l’installation pour que la distribution ne fasse pas la même erreur de chercher les entrées d’autres distributions. Une nouvelle distribution ainsi installée ne sera pas tout de suite reconnue au redémarrage après la manipulations que nous avons fait auparavant, ne vous inquiétez pas, j’explique ensuite comment nous allons éditer ces entrées.

Pour OpenSuse, quand vous atteignez l’écran Installation Settings, cliquez sur Booting(demarrage) (en vert) pour ouvrir Boot Loader Settings (paramètres du chargeur de démarrage). A la page Boot Loader Settings, cliquez sur l’onglet Boot Loader Installation. Sous l’emplacement du chargeur de démarrage, cochez « Boot from partition racine ». Décochez toutes les autres options. Cliquez sur Boot Loader Options à la page Boot Loader Setting pour ouvrir la page Boot Loader Option. Ici, au menu Boot, décochez « Write generic Boot order to MBR ». Laissez les autres options à leurs valeurs par défaut. Cliquez sur OK pour appliquer les modifications.

Pour Mageia ou Mandriva, poursuivez l’installation jusqu’à l’étape Summary (résumé). Cliquez sur le bouton Configure présent après le texte « Bootloader – grubgraphic on /dev/sda ». Page Main Options, ici, définissez le dispositif de démarrage en tant que périphérique racine (la partition montée en tant que » / »).  Cliquez sur Next(suivant), supprimez toute entrée liée à d’autres distributions Linux.  Vous pouvez procéder au reste de l’installation.

Pour ArchLinux, vous pouvez installer le grub de démarrage sur la partition racine avec la commande :

# grub-install /dev/sdax

ou sdax correspond à la partition / de l’installation…

Bref, à chaque fois qu’une nouvelle distribution est installée ou quand elles sont toutes installées, on passe à l’étape d’éditer les entrées de démarrage.  Une fois démarré sur la première distribution qui démarre sur le MBR, on ajoute les entrées de chargeur de chaînes aux systèmes d’exploitation installés en ouvrant le fichier /etc/grub.d/40_custom avec la commande :

$ sudo gedit /etc/grub.d/40_custom

ou

# gedit /etc/grub.d/40_custom

(ici j’ai utiliser gedit comme éditeur de texte, mais cela peut être nano ou leafpad)

Exemple d’édition de ce fichier :

menuentry "openSUSE Linux Loader" {
set root=(hd0,7)
chainloder +1
}

menuentry "Mandriva Linux Loader" {
set root=(hd0,8)
chainloader +1
}

menuentry "Windows Loader" {
set root=(hd0,1)
chainloader +1
}

Ici, prenez en compte que hd0,1 correspond à sda1.  à chaque fois vous devez tomber sur la partition « / » du système d’exploitation que vous éditez. Ensuite avant de redémarrer, il vous faut mettre à jour le grub avec cette commande :

$ sudo update-grub

ou

# update-grub

Vous n’avez plus qu’à redémarrer et tester,  j’ai un PC avec 8 distributions installées avec ce système, je l’aime bien car je retrouve les grub de démarrage de chaque distribution. Cela permet d’en tester plusieurs. Ceci dit c’est lourd de maintenir autant de distributions…

Librement

Quand les fenêtres se figent

Parfois quand un processus est trop gourmand, si une fenêtre se fige, elle freeze.Il vaut mieux éviter déteindre brutalement votre ordinateur, c’est vraiment déconseillé ! Plusieurs solutions avant de tout casser :

Vous pouvez essayer la combinaison Ctl+Alt+Retour Arrière, mais ça ne marche pas toujours.

Une des solutions est de  passer en mode console en tapant Ctl+Alt+F1 (ou Ctl+Alt+F2 suivant la distribution, à n’importe quel moment vous pouvez activer une autre invitation au shell de F1 à F6 ou de F2 à F7 suivant la distribution) : une fois en console, vous pouvez chercher le processus qui est en cause avec la commande :

$ top

A ce moment il vous faut identifier le numéro ou PID du processus perturbateur, disons pour l’exemple 3253. Pour le tuer :

$ kill -15 4533

(4533 étant le PID de votre processus). Si cela ne répond toujours pas utilisez

$ kill -9 4533

Pour revenir à l’interface graphique taper Ctl+Alt+F7 (ou Ctl+Alt+F1 sur certaines distributions).

A tenter si cela ne suffit pas :

$ sudo pkill X

ou

$ sudo pkill -9 X

Si vous êtes sur Ubuntu et que les précédentes lignes n’ont pas résolu votre problème, essayer : les touches magiques.

Si vous êtes sur Mageia (ou Mandriva j’imagine que c’est les mêmes raccourcis) : les touches magiques.

Pour Suse il faut activer avant Magic SysRq Keys  dans les paramètres. (Rappel : Sur un clavier de PC, que vous utilisez probablement, la touche SystRq équivaut à la touche «Impr. Écran».)

Si cela ne fonctionne toujours pas, vous pouvez au moins redémarrer plus proprement à partir de la console avec la commande :

$ sudo reboot

ou  si vous n’êtes pas sudoers :

$ su
#reboot

Réduire un fichier pdf trop lourd

Une petite commande magique qui m’a bien servie quand ma fille voulait envoyer un fichier administratif en .pdf qui était trop lourd pour le déposer dans un site administratif ( pour une bourse). Et d’ailleurs j’ai trouvé cette histoire un peu Kafkaienne, ces demandes de bourses se font en ligne et les fichiers ne doivent pas être lourd, mais si tu ne sais pas bien te servir d’un ordinateur, on ne t’explique pas comment réduire ton fichier en pdf ! Voici une solution magique :

D’abord, il faut avoir installer le paquet « gs » (ghostscript) et pdftk avec cette commande en console (ou Terminal, pour Ubuntu le raccourci Ctl+Alt+T l’ouvre) :

Pour Debian et dérivées (Ubuntu, Linuxmint, etc…)

$ sudo apt-get install ghostscript pdftk

Pour  Mageia ou Mandriva (en root) :

# urpmi ghostscript pdftk

pour  Fedora (en root aussi) :

# yum install ghostscript pdftk

Pour OpenSuse (en root) :

# zypper in ghostscript pdftk

Ou bien les installer via le gestionnaire de paquets de votre distribution.

On met son fichier pdf dans son Dossier Personnel (/home/mon_nom_utilisateur) et en console toujours avec le Terminal en remplaçant mon_fichier.pdf par le nom de votre fichier :

$ gs -dBATCH -dNOPAUSE -q -sDEVICE=pdfwrite -sOutputFile=out.pdf mon_fichier.pdf

Vous pouvez aussi choisir le nom du document allégé en remplaçant out.pdf par nom_fichier.pdf mais pas avec le même nom pour éviter les conflits Je viens d’essayer sur un fichier Mappy, je suis passer de 12,1 Mo à 2,5 Mo.

Pour les zicos et créateurs

Les distributions que j’utilise pour mes projets de création musicale et vidéo.

Je suis musicien et l’envie d’avoir un home-studio m’a toujours fait envie. Le site incontournable pour faire de la MAO (Musique Assistée par Ordinateur) avec un système d’exploitation GNU/Linux est Linux MAO.

J’ai tester plusieurs distribution pour cela, Mandriva, autrefois, il y avait une configuration assez simple, mais elle n’est plus si tranquille et je préfère haut la main Mageia, une distribution dérivée de Mandriva qui est développée par des anciens de Mandriva, ex-Mandrake, avec beaucoup de dév. français, mais elle n’est pas au top pour de la MAO.

J’ai souvent utilisé (et j’utilise toujours) UbuntuStudio qui est facile à configurer et avec la facilité des distributions Ubuntu pour rajouter des ppa, des sources intéressantes. Avec un bureau léger Xfce.

Pour une UbuntuStudio consacrée à la musique,  je vous conseille vivement de rester sur une version 12.04, j’ai essayé la 14.04 et j’ai eu plein de soucis, il vaut mieux garder une distribution stable ! Des dépôts ppa sympas à rajouter avec ces comandes :

sudo add-apt-repository ppa:kxstudio-team/ppa
sudo add-apt-repository ppa:kxstudio-team/plugins
sudo add-apt-repository ppa:kxstudio-team/music
sudo add-apt-repository ppa:kxstudio-team/kernel
sudo add-apt-repository ppa:ubuntu-wine/ppa

puis pour tout mettre à jour :

sudo apt-get --quiet update && sudo apt-get --yes --quiet dist-upgrade

Le dépôt Medibuntu n’existe plus, on le remplace par celui de VLC avec ces commandes :

Si vous voulez continuer à profiter de la librairie libdvdcss qui soit dit en passant, sera désormais maintenue et distribuée par la team Videolan (VLC), entrez les commandes suivantes dans votre terminal.

Téléchargez et installez le certificat :

wget -O - http://download.videolan.org/pub/debian/videolan-apt.asc | sudo apt-key add -

Ajoutez les nouveaux dépôts :

echo "deb http://download.videolan.org/pub/debian/stable /" | sudo tee /etc/apt/sources.list.d/libdvdcss.list
echo "deb-src http://download.videolan.org/pub/debian/stable/ /" | sudo tee -a /etc/apt/sources.list.d/libdvdcss.list

Et pour finir effectuez la mise à jour de vos sources :

sudo apt-get update

Astuce : J’ai eu parfois des petits soucis avec le bureau xfce, la session démarrait sans les différents bureaux de travail et surtout, je n’avais plus les bords des fenêtres avec les icônes pour réduire ou fermer la fenêtre. J’ai trouver cette solution pour y remédier :

Souvent lié à l’utilisation de Compiz. Soit vous ouvrez un terminal, soit vous faites Alt + F2 et saisissez la commande

  • Si c’est le bord des fenêtres qui manque :
xfwm4 --replace
  • Si ce sont les panels qui ont disparu :
xfce4-panel --replace

Si Alt + F2 ne fonctionne pas, supprimer le dossier .cache dans le répertoire /home/votreNomUtilisateur puis fermer et rouvrir la session. Si le problème persiste à chaque démarrage, allez dans les Préférences du Bureau et cochez la case Autoriser XFCE à gérer le bureau

Voici des captures d’écran d’UbuntuStudio

Capture-décran-ubuntustudio
Capture-décran-ubuntustudio2

Sinon, une superbe distribution que je croyais éteinte et qui est de nouveau active, TangoStudio, basée sur une Debian avec un bureau Mate. Elle est vraiment belle et efficace, je vous la recommande ! Elle installe des pilotes propriétaires si besoin à l’installation, mais par défaut, les dépôts non-free ne sont pas activés, bravo ! De plus, c’est la première fois que sur ma configuration, je trouve une distribution qui reconnaît bien la résolution un peu spéciale de mon écran du premier coup. Elle est très belle, légère et aux petits oignons.

Capture-tangostudio21

Je ne suis plus très sûr que cette distribution soit maintenue avec l’arrivée de Debian Jessie…

Mais bonne nouvelle, il y a un projet qui correspond à la relève de cette belle distribution, c’est Librazic, n’hésitez pas à la faire vivre !!

J’ai essayé aussi une distribution 100% libre, recommandée par la FSF, Musix, très belle, elle a inclue des démos très intéressantes pour découvrir des possibilités de création musicale. Mais j’ai eu un peu des soucis en l’installant sur un ordi, j’ai du recréer un utilisateur en console pour accéder au bureau, je compte la réinstaller sur un autre ordi pour vous raconter la suite. Déjà vous pouvez la tester en live-cd, c’est très intéressant.

Attention, après plusieurs tentatives pour l’installer sur un disque dur, je me suis rendu compte que si je séparait la partition home à l’install, l’utilisateur créé lors de l’installation n’avait pas dossier /home/nomUtilisateur, je devais recréer un autre utilisateur avec la commande en root pour pouvoir entrer dans une session

adduser nomUtilisateur

.
Finalement, je l’ai réinstallée sans partition /home séparée et ça fonctionne. Autre bugg, vers la fin de l’installation, il demande de mettre un disque Debian pour installer le grub, il faut répondre non et il installe tout de même le grub, mais sans reconnaître les autres distributions installées auparavant, donc évitez de mettre le grub sur le mbr si vous avez d’autres distributions au risque d’effacer les grub. Ceci dit, il doit y avoir moyen de mettre à jour ensuite le grub avec os-prober en tapant en root la commande

 update-grub

.
Il faut avoir du matériel supporté avec des pilotes libres, donc attention à la carte graphique par exemple. Pour mon cas, ma carte graphique ne me permet pas d’arriver correctement sut l’interface de connexion de kdm (par défaut dans cette distrib), du coup j’ai du batailler un peu, j’arrive sur un ecran noir (comme en console) avec une invit : login :. A partir de là, je me me loge en root, login :root, puis mot de passe root (superutilisateur), là je tape ces commandes :

service kdm stop
dpkg-reconfigure xserver-xorg
service kdm restart

Cette distribution est complexe au niveau des choix des environnements graphiques, un bureau en openbox, mais avec plusieurs possibilités de choix de bureaux, openbox/KDE, openbox/Gnome, KDE,

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans cette distribution, c’est des démos de morceaux de musique réalisées avec Rosengarden et plusieurs applications, cela permet de de regarder comment faire des morceaux de musique de la même trempe.

Capture d’écran de GNU/Musix :

Capture-du-2014-06-23-135954
Capture-du-2014-06-23-140608

Vous pouvez utiliser une autre distribution pas configurée au départ pour la MAO et l’adaptée en installant un kernel-lowlatency ou kernel-realtime, en ajoutant l’utilisateur au groupe audio, puis en configurant le fichier /etc/security/limits.conf (il peut arriver qu’i lse trouve ailleurs), je vous renvoi à l’incontournable site LinuxMao à ces deux pages essentielles :

Installer et configurer GNU/Linux pour la MAO

L’accès temps-réel pour les applications – P.A.M.

Bonne zik à tous les zicos 😉

Créer une vidéo avec Linux

Bonjour,

On me pose souvent la question des possibilités pour créer des vidéos avec Linux.

J’avoue que j’ai plusieurs fois voulu écrire le peu de mes connaissances sur ce sujet et je n’ai pas trouver le temps, tant le sujet est vaste. D’abord pour ne pas bêtement copier-coller des articles sur le sujet, je vais simplement vous renvoyer à des liens assez complets sur le sujet. Le très bon site de LPROD qui commence à être désuet puisqu’il propose des dépôts pour la distribution 10.04 de Ubuntu, mais qui doit aider dans ses tutoriels. Une page qui donne plein de détails ici.

Maintenant, je vais surtout vous avertir des problèmes récurrents de ces logiciels. Cinelerra est le plus professionnel de ces logiciels, mais il n’est pas évident de l’installer car il créer souvent des problèmes de dépendances. Il est souhaitable d’avoir un kernel realtime ou lowlatency pour travailler la vidéo ou le son en réglant les problèmes de latences. Pour Cinelerra, les distributions qui l’intègre bien de mon expérience ( Cinelerra est inclut dans la distribution ainsi que son dépôt ) sont : DreamStudio basée sur Ubuntu ( par contre elle intègre surtout le bureau Unity, mais on peut installer gnome-fallback pour avoir un bureau plus clair ) et AVLinux basée sur Debian avec un bureau très léger LDXE aux petits oignons.
Sinon la distribution la plus accessible basée sur Ubuntu, c’est sans aucun doute UbuntuStudio. N’hésitez pas à commencer avec cette distribution…
C’est peut-être la façon la plus simple d’avoir une distribution adaptée aux exigences du montage vidéo et du montage son. Donc, il faut avoir la patience d’essayer ces distributions en live-dvd et de les installer pour en profiter pleinement. Ce n’est pas obligé, mais pour  bien configurer son système d’exploitation en réglant bien les dépendances et les configurations de mémoire virtuelle et autres, c’est du temps gagné, croyez-moi ! Après si vous ne voulez pas perdre votre installation actuelle, rien ne vous empêche de rajouter un disque dur ou de trouver un peu de place pour installer une autre distribution en dual-boot. J’en essaye plusieurs sur mes ordinateurs respectifs…

Pour le montage vidéo, j’utilise surtout OpenShot et parfois Kdenlive… Ce sont des logiciels assez complets pour ce que j’en fait.