Un ordinateur (qui fonctionne) dans un jerrycan !

Mis en avant

Depuis la fin du mois de Septembre, tous les mardis, Rodolphe est venu pour nous apprendre à fabriquer un ordinateur dans un jerrycan.
Tout d’abord Rodolphe nous a rapporté un vieil ordinateur, il nous a prêté des tournevis pour le démonter.

Après l’avoir démonté, Rodolphe nous a appris le nom des pièces et à quoi elles servent.

  • L’alimentation sert à distribuer l’électricité partout et à brancher l’ordinateur.

– Le disque dur est la bibliothèque de l’ordinateur.

– Le ventilateur sert à refroidir l’ordinateur.

– Le processeur est le cerveau de l’ordinateur. Il se situe sur la carte mère, par laquelle passent toutes les informations. C’est sur elle aussi qu’est située la mémoire vive qui est l’assistante du processeur : elle lui prépare et lui garde les informations dont il a besoin.

On a démonté le processeur et on a mis de la crème thermique dessous pour le fixer sur la carte mère. On a commencé par installer la carte mère dans le jerrycan. Pour la faire tenir il faut de la ficelle élastique et des bouchons de liège qui servent à  écarter la carte mère du jerrycan sinon elle chauffe.

On a aussi fixé une alimentation, deux ventilateurs et un disque dur. Il n’y a pas eu assez de place pour mettre une carte son et une carte graphique. ( Voir l’article Un Jerry à l’école de La Bâtie ) On a voulu dessiner un bonhomme sur le jerrycan. Les interrupteurs sont les yeux.

rodolphe et les élèves codant un jeux avec scratch

Quand on a eu finit de remonter l’ordinateur, Rodolphe nous a initié à la programmation sur le logiciel « Scratch ». On a appris qu’avec ce logiciel on pouvait fabriquer des jeux vidéos, des bandes dessinées, des dessins animés… toutes sortes d’animations sur ordinateur. Nous, avec Rodolphe, on a fabriqué un jeu vidéo. (les jeux crées par les élèves ont été mis en ligne sur http://scratch.mit.edu/ où il est possible de jouer en ligne, de voir le code, le copier, le modifier, le partager, le changer et le redistribuer, ce qui correspond aux principes du logiciel libre)

On remercie beaucoup Rodolphe d’être venu pour nous apprendre toutes ces choses !

AUT·EUR·EURE·S: Antonin Logut, assisté d’Evy Van Der Linden, de Céleste Combauroure, de Marina Combettes, de Lena Lopez et de Lisa Rosset

Une petite capture du code de base qui a été élaboré pour le jeux construit par les élèves.

Un Jerry à l’école de La Bâtie

Nous avons entamé la construction d’un Jerry Do It avec les élèves de l’école de La Batie d’Andaure. Les enfants (les plus grands) étaient ravis. Nous avons démonté un vieux PC en expliquant les fonctions des différents éléments. Il nous a fallu aussi garder un schéma des branchements au fur et à mesure.

Les Schémas :

Les pièces après démontage :

Le processeur :

On a aussi démonté le processeur, nettoyé et ajouté de la pâte thermique.

Ensuite nous avons préparé un Jerrycan, réfléchi à la disposition et préparer les trous pour fixer les éléments, percer des bouchons en liège pour l’espace de la carte mère.

Prémontage :

Il ne reste encore une étape aux enfants qui ont créé ce Jerry, le customiser pour le rendre plus joli et à leur image…

Nous écrirons un nouvel article avec la participation des élèves quand il sera fini.

Une distribution libre Primtux est installée sur l’ordinateur. La dernière version apporte de réelles améliorations. C’est une solution idéale pour une école primaire, bourrée de logiciels éducatifs.

Si tous les vieux parcs informatiques abandonnés des écoles primaires munis de vieux ordinausores avec distribution W$ XP devenus obsolètes, qui ne peuvent même plus avoir un navigateur récent, ni aucune mise à jour, se renouvelait avec un système d’exploitation fiable comme Primtux qui demande peu de ressources, les enseignants et les élèves pourraient profiter d’un environnement fiable, agréable, robuste et apprendrait vraiment l’outil numérique avec plus de plaisir et à moindre frais !

AbulÉdu a besoin d’un coup de pouce

AbulÉdu a une longue histoire de contribution pour apporter des outils pour l’enseignement dans l’éducation nationale et si vous êtes instituteur vous n’êtes sûrement pas passés à côté de leur service ou du moins de leur ressources. Ils sont en péril et essayent d’obtenir de l’aide pour ne pas dépérir. Ce n’est pas coutume, mais si vous vous voulez faire une action généreuse, apportez votre aide financière à leur projet, ils lancent une campagne de fonds sur Ulule , merci d’encourager ce projet aux valeurs sûres.

Un Jerry à l’école de Nozières

En ce début d’année 2016, nous avons entamé une activité avec l’école de Nozières, une belle aventure.
Nous allons construire un Jerry avec les élèves. Petit à petit nous désossons un ordinateur en expliquant sommairement comment fonctionne les éléments, la carte mère, la carte graphique, la mémoire vive, le processeur, les ventilateurs pour refroidir toutes ces sources d’énergies qui provoque de la chaleur. Puis nous mettons en place comment nous allons assembler toutes ces pièces dans un bidon…
Puis parallèlement, nous les initions à la découverte de logiciels pour apprendre la programmation avec Scratch en utilisant un système d’exploitation Linux adapté pour les écoles primaires Primtux, qui sera peut-être celui qui sera installé sur notre Jerry. Le but va être de créer un jeu ou une histoire ensemble avec Scratch…
Nous avons aussi donné un portable (récupéré) avec Primtux installé.

jerry-nozieres
portable-nozieres

Primtux

Une distribution toute fraîche pour les écoles primaires, Primtux,  basée sur Debian à fait son apparition. Son choix de bureau très léger, FLUXBOX, permet de l’installer sur de vieux ordinateurs sans pâtir du manque de mémoire ram.

Elle offre une multitude de logiciels éducatifs,  avec un menu simplifié par le Handymenu. En bootant, l’interface d’accueil offre quatre connexions multi-utilisateurs avec environnements adaptés: quatre utilisateurs peuvent se connecter:

  • mini (cycle 1 ou 3-5 ans)
  • super (cycle 2 ou 6-7 ans)
  • maxi (cycle 3 ou 8-10 ans)
  • prof (mot de passe : tuxmaitre).

Notre association a offert un portable à l’école de Nozières (07270) avec cette distribution et en projet, nous allons construire un Jerry avec les élèves pour y accueillir aussi cette distribution.

Pour l’instant, je trouve cette distribution très complète. Je trouve dommage qu’il y ai besoin du logiciel JAVA de Oracle pour faire fonctionner certains logiciels et une prise e main pas très facile. Le menu est assez déroutant au début, mais il y a une très bonne documentation sur le site de Primtux.

Je rappelle ici le texte de Richard Stallman qui explique pourquoi les écoles devraient utiliser exclusivement des logiciels libres :

par Richard Stallman

Les activités liées à l’éducation, y compris les écoles depuis le jardin d’enfants jusqu’à l’université, ont pour devoir moral de n’enseigner que le logiciel libre.

Tout utilisateur d’informatique devrait exiger des logiciels libres car ils lui donnent la possibilité de contrôler son propre ordinateur – avec les logiciels privateurs en effet,a le programme fait ce que son propriétaire ou son développeur veut qu’il fasse, pas ce que l’utilisateur veut qu’il fasse. Le logiciel libre donne également aux utilisateurs la liberté de coopérer, de vivre dans la droiture morale. Ces raisons s’appliquent aux écoles comme à tout le monde. Toutefois, le but de cet article est de présenter les arguments supplémentaires qui s’appliquent spécifiquement à l’éducation.

Le logiciel libre fait économiser de l’argent aux écoles, mais c’est un avantage secondaire. Il permet des économies car il donne aux écoles, comme aux autres utilisateurs, la liberté de copier et redistribuer les logiciels ; l’Éducation nationale (ou tout système éducatif) peut en donner des copies à toutes les écoles, et chacune peut installer les programmes sur tous ses ordinateurs, sans avoir besoin de payer pour le faire.

Cet avantage est utile, mais nos refusons catégoriquement de lui donner la première place, parce qu’il est superficiel comparé aux questions éthiques importantes qui sont en jeu. Faire migrer les écoles vers le logiciel libre représente bien plus qu’un moyen de rendre l’éducation un peu « meilleure » : il s’agit ici de faire de la bonne éducation plutôt que de la mauvaise éducation. Approfondissons donc la question.

L’école a une mission sociale, celle de former les élèves à être citoyens d’une société forte, capable, indépendante, solidaire et libre. Elle doit promouvoir l’utilisation de logiciel libre tout comme elle promeut la conservation des ressources naturelles et le vote. En formant les élèves et étudiants au logiciel libre, elle donnera leur diplôme à des citoyens prêts à évoluer dans une société numérique libre. Cela aidera la société toute entière à échapper à la domination des multinationales.

En revanche, enseigner un programme non libre revient à implanter la dépendance, ce qui va à l’encontre de la mission sociale de l’école. Les écoles ne doivent jamais le faire.

Pourquoi, après tout, certains développeurs de logiciels privateurs offrent-ils des exemplaires gratuits (1) de leurs programmes non libres aux écoles ? Parce qu’ils veulent se servir d’elles pour implanter la dépendance à leurs produits, comme le faisaient les industriels du tabac qui ont distribué des cigarettes gratuites à des enfants d’âge scolaire (2). Ces développeurs ne donneront pas d’exemplaire gratuit à ces élèves et étudiants une fois qu’ils auront leur diplôme, ni aux entreprises pour lesquelles ils travailleront. Une fois dépendant, il vous faut payer.

Le logiciel libre permet aux élèves et étudiants d’apprendre comment les programmes fonctionnent. Certains programmeurs-nés, une fois adolescents, ont soif d’apprendre tout ce qu’il y a à savoir de leur ordinateur et de ses logiciels. Ils sont extrêmement curieux de lire le code source des programmes qu’ils utilisent tous les jours.

Le logiciel privateur rejette cette soif de connaissance ; il dit : « Le savoir que tu recherches est un secret – apprendre est interdit ! » Le logiciel privateur est par essence l’ennemi de l’éducation, aussi ne doit-il pas être toléré à l’école, sauf comme objet de rétroingénierie.

Le logiciel libre encourage tout le monde à apprendre. La communauté du logiciel libre rejette ce « culte de la technologie » qui maintient le grand public dans l’ignorance de son fonctionnement ; nous encourageons les élèves et étudiants de tous âges et toutes origines à lire le code source et à apprendre autant qu’ils veulent savoir.

Les écoles qui utilisent du logiciel libre permettent aux apprentis programmeurs doués de progresser. Comment les programmeurs-nés apprennent-ils à être de bons programmeurs ? Ils ont besoin de lire et de comprendre de vrais programmes que les gens utilisent réellement. On apprend à écrire du code bon et clair en lisant beaucoup de code et en écrivant beaucoup de code. Seul le logiciel libre le permet.

Comment apprend-on à écrire le code des grands programmes ? En apportant beaucoup de modifications à de grands programmes existants. Le logiciel libre permet de le faire ; le logiciel propriétaire l’interdit. Toute école peut donner à ses élèves ou étudiants une chance de maîtriser l’art de la programmation, mais seulement si c’est une école du logiciel libre.

La raison la plus profonde d’utiliser du logiciel libre dans les écoles concerne l’éducation morale. Nous attendons de l’école qu’elle enseigne aux élèves et étudiants des connaissances de base et des compétences utiles, mais c’est seulement une partie de sa mission. Sa mission la plus fondamentale est d’enseigner la bonne citoyenneté, y compris l’habitude d’aider les autres. Dans le domaine de l’informatique, cela signifie apprendre aux élèves à partager les logiciels. Il faut qu’on leur dise dès la maternelle : « Si tu apportes un logiciel à l’école, tu devras le partager avec les autres élèves. Tu dois montrer le code source à la classe, au cas où quelqu’un voudrait s’instruire. Il est donc interdit d’apporter du logiciel privateur en classe, sauf pour les exercices de rétroingénierie. »

Bien entendu, l’école doit pratiquer ce qu’elle prêche : elle doit fournir à la classe uniquement des logiciels libres (sauf pour les soumettre à la rétroingénierie) et en partager des exemplaires avec les élèves (y compris le code source) pour qu’ils les copient, les emportent à la maison et les redistribuent autour d’eux.

Enseigner l’utilisation des logiciels libres aux élèves et étudiants et prendre part à la communauté du logiciel libre est une forme concrète d’éducation à la citoyenneté. De plus, cela propose aux étudiants un modèle basé sur le service public au lieu de celui que prônent les magnats de l’économie. Les écoles de tous niveaux doivent se servir de logiciel libre.

Si vous êtes dans le milieu de l’enseignement – que ce soit comme élève, étudiant, enseignant, employé, administrateur, donateur ou parent – il est de votre responsabilité de faire campagne pour que l’école migre vers le logiciel libre. Si une demande faite en privé ne permet pas d’atteindre ce but, portez la question sur la place publique dans ces communautés ; c’est ainsi que les gens prendront conscience du problème et que vous trouverez des alliés dans votre campagne.

  1. Attention, l’école qui acceptera une telle offre pourrait trouver les mises à jour ultérieures plutôt onéreuses.
  2. L’industriel du tabac RJ Reynolds Tobacco Company fut condamné à 15 millions de dollars d’amende en 2002 pour avoir fourni des échantillons gratuits de cigarettes à l’occasion d’événements auxquels participaient des enfants. Voir http://www.bbc.co.uk/worldservice/sci_tech/features/health/tobaccotrial/usa.htm.


Note de traduction

  1. Autre traduction de proprietary : propriétaire. 

Tuxécole: Intérêt à l’école

D’abord, prenez le temps de jeter un œil sur cette page qui énonce clairement l’intérêt des écoles à utiliser des des logiciels libres  :

Tuxécole: Intérêt à l’école.

A l’heure où Windows va commercialiser son nouveau système d’exploitation, nous apprenons déjà que Windows XP sera obsolète et ne sera plus mise à jour par Windows, donc qu’il ne faudra plus continuer à l’utiliser. Je pense aux écoles primaires et collèges qui devront renouveler leurs parcs informatiques. Il me semble évident qu’ils ont  tout intérêt à s’équiper d’un système d’exploitation libre. La bonne nouvelle est cette récente version de Debian, sûrement une des plus stables (Squeeze), entièrement dédiée aux écoles dont voici le lien :

Primtux

Debian edu

Plusieurs autre distibutions pour les écoles existent en voici d’autres :

Scolbuntu

Ecolubuntu  basée sur xubuntu avec des versions clients et serveur.

Abulédu    un projet assez professionnel avec aussi des offres payantes

École numérique pour tous  basée su Ubuntu

Skolelinux distribution norvégienne basée sur la très stable Debian, mais que l’on peut françisée facilement voir ici : http://vitrine.schlossgul.org/doku.php

Enfin, pour connaître d’autres pistes, la logithèque des distributions pour l’éducation de Léa-Linux

Je serai ravi d’aider les écoles et les instituteurs à faire le pas pour équiper leur écoles de GNU/Linux, peut-être sont-ils prêts à comprendre l’intérêt qui en découle comme une évidence ? Peut-être que l’éducation nationale et le rectorat aussi devrait interroger et prendre en compte l’intérêt général qui va avec ce choix. J’espère arriver à en parler aux écoles proches et à trouver des volontaires pour me soutenir.