Jamais entendu parler de Cozy Cloud ?

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Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’un service en ligne Cozy Cloud qui permet l’hébergement des données personnelles avec un effort pour le respect de votre vie privée.

J’avais essayé il a des années au tout début du projet cette solution par curiosité. Il y a une équipe très dynamique autour de ce projet et depuis le service a vraiment beaucoup évolué. Je viens de me réinscrire (l’ancien compte en développement étant désuet) et je suis agréablement surpris par leur offre. Sou le capot:

  • 5 GB de stockage personnel offert (puis évolutif pour plus de données).
  • une application pour les fichiers (genre Nextcloud, alternative à Dropbox)
  • une application pour les images (que l’on peut partager et synchroniser avec des appareils ou avec des mobiles)
  • Une application, Cozy Collect, qui permet de relier vos services administratifs (factures mobiles, banque, sécurité sociale, assurance, énergie). Pour l’instant seul quelques services pour votre application regroupant les collecteurs disponibles dans votre Cozy sont disponibles, mais déjà quelques uns essentiels (voir la liste des fournisseurs), mais la particularité de Cozy est que son code est open source. Cela signifie que tout le monde peut développer des connecteurs… L’équipe a mis à disposition une documentation pas à pas (https://docs.cozy.io/fr/dev/konnector/) et organise régulièrement des ateliers pour vous accompagner dans le développement de connecteurs.

J’ai pu synchroniser tout ceci avec mon mobile Android (on trouve les applications Cozy dans GooglePlay) et une chose est sûre, c’est très efficace et agréable. L’application pour la Banque permet d’avoir un suivi très agréable de ses comptes bancaires (un exemple ci-dessous, pas le mien).

On peut aussi recevoir ces factures directement dans son cozy pour son FAI, son forfait mobile ou bien pour le fournisseur d’énérgie.

Un gros effort pour fournir une alternative aux clouds propriétaires pour les systèmes d’exploitation mobiles. Le respect de la vie privée est un enjeu majeur pour l’équipe et vous pouvez aussi tout à fait héberger ce service sur un VPS personnel ou l’auto-héberger, le code source est ouvert !

Je ne vous en dis pas plus, n’hésitez pas à vous ouvrir un compte sur Cozy Cloud, un chouette projet ambitieux qui reste plus éthique et respectueux de vos données que des services du GAFAM…

KeePassx, un gestionnaire de mots de passe

Une des contrainte rébarbative de la navigation sur internet, c’est tous ces mots de passe que l’on doit enregistrer. Si possibles forts, longs, avec des chiffres, des lettres minuscules, des lettres majuscules et des symboles. Et avec les années on en stocke énormément si on prends la précaution de ne pas mettre le même mot de passe partout ! (j’en connais qui continue à faire cela, malgré tous les avertissements). Un logiciel qui permet de stocker tous ces mots de passe, ainsi que d’autre codes secrets sensibles et multi plateforme est bien utile. J’ai découvert KeePassX et je ne m’en passe plus. Il propose aussi un générateur de mot de passe costauds si on a du mal a en trouver… Quoique parfois il vaut mieux trouver une phrase longue dont on se souvient. KeePassX est :

  • indépendant de l’OS et du bureau (existe sous la Pomme, la Fenêtre et Androïde)
  • base de donnée transportable sur clé USB
  • sécurité par mot de passe et/ou fichier clé et/ou domaine windows (pour le dernier c’est moins vital)
  • Possibilité de joindre des fichiers, par exemple une image d’un barcode ou une étiquette ou un PDF avec votre carte d’identité… attention de ne pas trop charger quand même

Des guides bien fournis ici : Guide d’utilisation de KeePassX et aussi ce très bon wiki de Debian-Facile KeePassX . Personnellement je ne m’en passe plus. Très facile d’usage, on créer une base de données protéger par un mot de passe que l’on peut sauvegarder facilement sur une clé USB (ou où vous voulez, cela dépend de votre degré de paranoïa). Du coup, j’arrête de systématiquement noter des interminables mots de passe sur des papiers ou de les garder enregistrés dans mon navigateur. Et pour changer de mot de passe quand on est en manque d’inspiration (de temps à autre ça vaut le coup), ce n’est plus douloureux…  

Framasphère ou Diaspora*

J’avais auparavant trouvé un réseau social, Changebook qui pouvait être une alternative à Facebook, respectant mieux nos données, mais très militant. Même si je l’utilise toujours, il reste très voué exclusivement à du militantisme (de gauche).

Je suis ravi d’avoir découvert la Framasphère,  un réseau social mis en place par Framasoft que je soutiens. Basé sur Diaspora,  on y retrouve une communauté vivante avec des débats de société ou autour du logiciel libre,  des partages et des réflexions intéressantes.  Depuis que je me suis inscrit, je trouve beaucoup d’infos et de liens qui m’ont intéressés. Du coup j’ai rajouté une extension de WordPress pour que les publications de ce site soient liées à ce réseau. La magie de Diaspora*, c’est que ce logiciel est libre et que vous pouvez très bien créer votre propre  réseau Diaspora sur un serveur, l’idée ainsi de décentraliser le net restant une garantie de ne pas laisser des géants monopoliser un service.

Je trouve tellement évident d’éviter Facebook, que je suis exaspéré de ne pas arriver à convaincre des amis et des proches… Ils ont tellement intégré cette habitude, que même en sachant pertinemment le danger de divulguer ses données à ce logiciel tout puissant, ils continuent à se trouver des raisons pour continuer à communiquer au travers de cette plateforme… Mais ce qui me dégoûte le plus, c’est de savoir qu’en l’utilisant on lui donne toujours plus de pouvoir ! Évidemment que les outils de Google, Facebook et Twitter sont agréables à utiliser, mais les conséquences de l’enrichissement de ces sociétés et le pouvoir qu’elles ont entre leur main devrait être suffisant pour refuser d’y adhérer.

JitSi, une alternative à Skype

Quand on est libriste, c’est pas toujours facile et souvent on se trouve frustré de ne pas avoir certains logiciel comme Skype qui deviennent si courants, grâce auquel on peut faire des vidéos conférences ou bien se parler en utilisant la webcam et s’échanger des fichiers.
Alors pour les logiciels libres il y a bien Ekiga qui fonctionne mais seulement avec un environnement GNU/Linux. Mais aussi JitSi qui vaut la peine et qui fonctionne sur tous les systèmes d’exploitations !
L’idéal est de se créer un compte xmpp en l’ouvrant et vous obtiendrez une adresse moi@jit.si avec laquelle vous pourrez communiquer ou participer à des salons de chat jabber.
Essayez-le, ça vaut le coup et dites à vos amis de l’utiliser aussi, avec les arguments qui pourraient les convaincre.
Je dis cela et j’ai vraiment du mal à convaincre mon entourage, mais j’essaie, tant bien que mal;
comme le dit si bien Framasoft : La voie est libre, mais la route est longue

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=onxmqewCh4s]

Alchemy, Un logiciel de dessin et de peinture aléatoire pour réveiller l’imagination.

est un vrai bonheur d’avoir découvert ce logiciel. Depuis, j’ai installé Alchemy sur tous mes ordinateurs.
Je suis tombé dessus grâce à un tutoriel d’un des nombreux dessinateurs qui ont participé à la réalisation du film d’animation SINTEL, un dessin animé en opensource créer avec Blender, logiciel libre pour créer de la 3D et donc pour réaliser des animations en 3D.
Je vous invite à le regarder cette magnifique démonstration, ça fait rêver !

[vimeo 6143607 w=500 h=313]

Digital painting time-lapse : Lezard from David REVOY on Vimeo.

Il utilise aussi l’irremplaçable GIMP et MyPaint, autres logiciels de dessins.
En tous les cas, je trouve Alchemy redoutable et le plaisir de tester les différents effets en se laissant aller à la découverte est un vrai bonheur !
Depuis, je rêve de faire une animation et d’apprendre à dessiner avec ces logiciels.

Créer une vidéo avec Linux

Bonjour,

On me pose souvent la question des possibilités pour créer des vidéos avec Linux.

J’avoue que j’ai plusieurs fois voulu écrire le peu de mes connaissances sur ce sujet et je n’ai pas trouver le temps, tant le sujet est vaste. D’abord pour ne pas bêtement copier-coller des articles sur le sujet, je vais simplement vous renvoyer à des liens assez complets sur le sujet. Le très bon site de LPROD qui commence à être désuet puisqu’il propose des dépôts pour la distribution 10.04 de Ubuntu, mais qui doit aider dans ses tutoriels. Une page qui donne plein de détails ici.

Maintenant, je vais surtout vous avertir des problèmes récurrents de ces logiciels. Cinelerra est le plus professionnel de ces logiciels, mais il n’est pas évident de l’installer car il créer souvent des problèmes de dépendances. Il est souhaitable d’avoir un kernel realtime ou lowlatency pour travailler la vidéo ou le son en réglant les problèmes de latences. Pour Cinelerra, les distributions qui l’intègre bien de mon expérience ( Cinelerra est inclut dans la distribution ainsi que son dépôt ) sont : DreamStudio basée sur Ubuntu ( par contre elle intègre surtout le bureau Unity, mais on peut installer gnome-fallback pour avoir un bureau plus clair ) et AVLinux basée sur Debian avec un bureau très léger LDXE aux petits oignons.
Sinon la distribution la plus accessible basée sur Ubuntu, c’est sans aucun doute UbuntuStudio. N’hésitez pas à commencer avec cette distribution…
C’est peut-être la façon la plus simple d’avoir une distribution adaptée aux exigences du montage vidéo et du montage son. Donc, il faut avoir la patience d’essayer ces distributions en live-dvd et de les installer pour en profiter pleinement. Ce n’est pas obligé, mais pour  bien configurer son système d’exploitation en réglant bien les dépendances et les configurations de mémoire virtuelle et autres, c’est du temps gagné, croyez-moi ! Après si vous ne voulez pas perdre votre installation actuelle, rien ne vous empêche de rajouter un disque dur ou de trouver un peu de place pour installer une autre distribution en dual-boot. J’en essaye plusieurs sur mes ordinateurs respectifs…

Pour le montage vidéo, j’utilise surtout OpenShot et parfois Kdenlive… Ce sont des logiciels assez complets pour ce que j’en fait.